Il y a 90 ans, Monaco organisait son premier Grand Prix.

De belles images en noir et blanc de cette course de 1929 montrent que le circuit est pratiquement intact. A l’exception de quelques sacs de sable et de ballots de paille, les travaux préparatoires ont été minimes. La sécurité des conducteurs n’était pas une priorité.

La course automobile moderne autour de la principauté est maintenant très différente, même si la configuration de la piste de 2 074 km a à peine été modifiée. La construction de la piste débute à la mi-mars pour accueillir non seulement la Formule 1, dont le départ a toujours lieu le dernier dimanche de mai, mais également la Formule E et le Grand Prix historique. Chacune a lieu deux semaines avant la Formule 1 et alternativement. Le responsable de tout cela est Christian Tornatore, commissaire général de l’Automobile Club de Monaco, qui organise l’événement. Il est responsable de la supervision de la logistique de la course depuis 2016, et continue à le faire de manière professionnelle depuis toutes ces années pour veiller à ce que tout se déroule toujours comme il se doit.

Comme il s’agit d’un circuit creusé dans les rues de Monaco où les gens vivent et travaillent, les organisateurs essaient toujours de réduire les perturbations pour les résidents et les entreprises en travaillant rapidement. Après cette opération, tout est éliminé en trois semaines. Les habitants sont de retour dans la rue et les entreprises rouvrent des heures après la course.

Le Grand Prix de Monaco fait partie du patrimoine de la Principauté de Monaco et les résidents ont parfaitement intégré l’événement à leur emploi du temps. C’est un équilibre de bon sens. Comme vous pouvez l’imaginer, de nombreuses réunions sont organisées avant l’événement, avec les services du gouvernement, pour gérer et établir le calendrier des réunions. C’est toujours une tâche difficile de coordonner tout le processus.

Ce n’est pas qu’un domaine soit plus difficile qu’un autre. Ils sont tous très complexes, notamment parce que vous devez garder à l’esprit la transformation qui se produit dans une ville en perpétuelle mutation. Environ 200 personnes de différentes sociétés s’occupent de tout assembler pour que le circuit soit conforme aux normes de sécurité pour accueillir un tel événement.